L’Agenda 2030 pour le développement durable, adopté par tous les États membres de l'ONU en 2015, fournit un schéma directeur commun pour la paix et la prospérité des populations et de la planète, aujourd'hui et à l'avenir. En son cœur se trouvent les 17 objectifs de développement durable (ODD), qui constituent un appel urgent à l'action de tous les pays - développés et en développement - dans le cadre d'un partenariat mondial. Ils reconnaissent que l'élimination de la pauvreté et des autres privations doit aller de pair avec des stratégies visant à améliorer la santé et l'éducation, à réduire les inégalités et à stimuler la croissance économique, tout en s'attaquant au changement climatique et en œuvrant à la préservation de nos océans et de nos forêts.

Les 17 ODD sont les suivants : (1) Pas de pauvreté, (2) Faim zéro, (3) Bonne santé et bien-être, (4) Éducation de qualité, (5) Égalité des sexes, (6) Eau propre et assainissement, (7) Énergie propre et abordable, (8) Travail décent et croissance économique, (9) Industrie, innovation et infrastructure, (10) Réduction des inégalités, (11) Villes et communautés durables, (12) Consommation et production responsables, (13) Action pour le climat, (14) Vie sous l'eau, (15) Vie sur terre, (16) Paix, justice et institutions fortes, (17) Partenariats pour les objectifs.

Voir sdgs.un.org pour plus d'informations.

Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont un ensemble de normes relatives aux activités d'une entreprise que les investisseurs socialement conscients utilisent pour filtrer les investissements potentiels. Les critères environnementaux examinent la manière dont une entreprise se comporte en tant qu’intendants de la nature. Les critères sociaux examinent la manière dont l'entreprise gère ses relations avec ses employés, ses fournisseurs, ses clients et les communautés au sein desquelles elle opère. La Governance traite de la direction d'une entreprise, de la rémunération des dirigeants, des audits, des contrôles internes et des droits des actionnaires.

Les critères ESG sont un moyen de plus en plus populaire pour les investisseurs d'évaluer les entreprises dans lesquelles ils pourraient vouloir investir. De nombreux fonds communs de placement, sociétés de courtage et robots-conseillers proposent désormais des produits qui utilisent des critères ESG. Enfin, les critères ESG peuvent également aider les investisseurs à éviter les entreprises susceptibles de présenter un risque financier plus important en raison de leurs pratiques environnementales ou autres.

Le développement durable est l'idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. La définition « officielle » du développement durable a été développée pour la première fois dans le rapport Brundtland en 1987.

L'analyse du cycle de vie (ACV) est une méthodologie normalisée au niveau international qui permet de quantifier les  pressions environnementales liées aux biens et services (produits), les avantages environnementaux, les compromis et les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées, en tenant compte de l'ensemble du cycle de vie du produit.

L'inventaire du cycle de vie (ICV) et l'évaluation de l'impact du cycle de vie (EICV) sont des parties consécutives d'une évaluation du cycle de vie, où :

• L'inventaire du cycle de vieest la collecte et l'analyse de données sur les interventions environnementales (par exemple, les émissions dans l'air et l'eau, la production de déchets et la consommation de ressources) qui sont associées à un produit depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la production et l'utilisation jusqu'à l'élimination finale, y compris le recyclage, réutilisation et valorisation énergétique.
• L'évaluation de l'impact du cycle de vieest l'estimation des indicateurs des pressions environnementales associées aux interventions environnementales attribuables au cycle de vie d'un produit.

Les indicateurs de pression environnementale sont :

• Changement climatique (ou réchauffement climatique ou empreinte carbone)—Une mesure des émissions de gaz à effet de serre, tels que le CO2 et le méthane. Ces émissions provoquent une augmentation de l'absorption par la Terre du rayonnement émis par le soleil, augmentant l'effet de serre. Cela peut à son tour avoir des effets néfastes sur la santé des écosystèmes, la santé humaine et le bien-être matériel.
• Eutrophisation (ou surfertilisation)—L'eutrophisation couvre tous les impacts potentiels de niveaux excessivement élevés de macronutriments, dont les plus importants sont l'azote (N) et le phosphore (P). L'enrichissement en nutriments peut entraîner un changement indésirable dans la composition des espèces et une production élevée de biomasse dans les écosystèmes aquatiques et terrestres (par exemple, des proliférations d'algues potentiellement toxiques). Dans les écosystèmes aquatiques, l'augmentation de la production de biomasse peut entraîner une baisse des niveaux d'oxygène en raison de la consommation supplémentaire d'oxygène lors de la décomposition de la biomasse.
• Acidification—Une mesure des émissions qui provoquent des effets acidifiants sur l'environnement. Le potentiel d'acidification est une mesure de la capacité d'une molécule à augmenter la concentration en ions hydrogène (H+) en présence d'eau, diminuant ainsi la valeur du pH (par exemple, les pluies acides). Les effets potentiels comprennent la mortalité des poissons, le déclin des forêts et la détérioration des matériaux de construction.
• Formation de smog (ou création photochimique d'ozone)—Une mesure des émissions de précurseurs qui contribuent à la formation de smog au niveau du sol (principalement l'ozone O3), produit par la réaction des COV et du monoxyde de carbone en présence d'oxydes d'azote sous l'influence de la lumière UV. L'ozone troposphérique peut nuire à la santé humaine et aux écosystèmes et peut également endommager les cultures.
• Matières particulaires (ou émissions de poussières et d'aérosols)—Une mesure des émissions de matières particulaires et des précurseurs de particules secondaires, tels que le SO2 et les NOx provenant de sources telles que la combustion de combustibles fossiles, la combustion de bois et les particules de poussière provenant des routes et des champs. Les matières particulaires ont des effets négatifs sur la santé humaine, notamment des maladies respiratoires et une augmentation du taux de mortalité global.
• Appauvrissement de l'ozone—Une mesure des émissions atmosphériques qui contribuent à l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique (c'est-à-dire le trou dans la couche d'ozone). L'appauvrissement de l'ozone conduit à des niveaux plus élevés de rayons ultraviolets UVB atteignant la surface de la Terre avec des effets néfastes sur les humains et les plantes.

Les données utilisées dans l'ACV doivent être cohérentes et de qualité garantie et refléter les chaînes de processus industrielles réelles. Les méthodologies doivent refléter un consensus optimal basé sur les pratiques actuelles.

L'organisation internationale de normalisation fournit des lignes directrices et des exigences pour la réalisation d'une analyse du cycle de vie conformément aux normes ISO 14040 et 14044.

Regardez autour de vous, trouvez un récipient en plastique à proximité et vérifiez la base ou le dos. Vous y trouverez très probablement un symbole avec des flèches formant un triangle et un chiffre à l'intérieur ou des lettres en dessous. Il s'agit de la bande de Möbius, c'est-à-dire le code d'identification des résines (RIC) qui indique les différents types de plastique.

Pourquoi est-il important de savoir de quel type de plastique est composé un emballage ? Pour prendre des décisions plus durables lorsque vous faites vos achats et pour recycler correctement le plastique.

N° 1 ou PET / PETE : polyéthylène téréphtalate
Propriétés physiques : plastique léger et transparent présentant un faible risque de lixiviation.
Produits courants : bouteilles pour les boissons non alcoolisées, eau et bains de bouche, pots en plastique ou emballages à double coque pour fruits et autres produits alimentaires.
Recyclage : largement recyclé.

N° 2 PEHD / PE-HD : polyéthylène haute densité
Propriétés physiques : plastique durable et opaque, avec un faible risque de lixiviation.
Produits courants : bouteilles d'huile de moteur, shampooings, lotions, détergents et autres produits d'entretien ménager, bidons de lait, certaines enveloppes postales et filets pour produits agricoles.
Recyclage : largement recyclé.

N° 3 ou PVC / V : polychlorure de vinyle
Propriétés physiques : plastique rigide et très résistant avec des propriétés isolantes.
Produits courants : emballages transparents pour brosses à dents, appareils électroménagers et électroniques de bureau, tuyaux, fenêtres, câbles et vêtements.
Recyclage :pas recyclé.

N° 4 ou LDPE / PE-LD : polyéthylène basse densité ou polyéthylène linéaire basse densité
Propriétés physiques : plastique souple, très flexible et souvent fin.
Produits courants : films adhésifs, emballages transparents pour divers aliments (pain, carottes, raisins, etc.), sacs plastiques divers (pour congélateurs, pour les courses, etc.) et flacons doseurs (pour les sauces, le dentifrice, etc.).
Recyclage : rarement recyclé.

N° 5 ou PP : polypropylène
Propriétés physiques : plastique léger et résistant pouvant être sujet à la lixiviation.
Produits courants : récipients de médicaments, biberons, pots de yaourt et de beurre.
Recyclage : rarement recyclé.

N° 6 ou PS : polystyrène
Propriétés physiques : plastique transparent, dur et cassant avec la capacité de se dilater.
Produits courants : couverts, vaisselle et rasoirs jetables ; copeaux et mousse pour l'emballage, comme les boîtes à œufs, les boîtes à emporter, les matériaux de remplissage pour les emballages électroniques, etc.
Recyclage : pas recyclé.

N° 7 ou O / (autre) : autres types de plastiques
Propriétés physiques : Cette catégorie comprend toutes les autres matières plastiques non répertoriées ci-dessus. Elles peuvent avoir différentes propriétés de dureté et de résistance à l'usure.
Produits courants : CD et DVD, lentilles en verre, sachets de thé, collants, bas et autres types de plastique générique.
Recyclage : non recyclé (sauf indication contraire).

Ces dernières années, les écolabels ont connu deux grandes tendances. D'une part, on assiste à une explosion du nombre de programmes d'étiquetage écologique dans le monde et dans les différents secteurs d'activité et, d'autre part, à une prolifération des programmes d'étiquetage généraux. L'organisation internationale de normalisation (ISO) a créé des normes pour les pratiques d'étiquetage dans le schéma ISO 14000. Les séries ISO 14020 à 14025 traitent des labels et déclarations environnementaux. L'ISO a proposé trois catégories de labels environnementaux en fonction des aspects couverts et de la rigueur requise pour l'attribution du label : 

Le type I (ISO 14024) est un programme volontaire d'écolabel multicritère évalué par une tierce partie indépendante qui prend en compte les impacts du cycle de vie d'un produit.  La certification accordée autorise l'utilisation de labels environnementaux sur les produits et indique la préférence environnementale globale d'un produit au sein d’une catégorie de produits. L'organisme qui délivre la certification peut être une organisation gouvernementale ou une entité privée non commerciale. par exemple le Label écologique de l'UE, le Cygne blanc et l’Ange bleu)

Type II (ISO 14021) est une déclaration faite par les fabricants ou les détaillants sans vérification par une tierce partie. Élaborées en interne par les entreprises, les revendications peuvent prendre la forme d'une déclaration, d'un logo ou d'un message publicitaire.

Type III (ISO/TR 14025) une déclaration environnementale de produit (EPD) consistant en des informations quantifiées sur les impacts du produit tout au long de son cycle de vie. Au lieu d'évaluer ou de pondérer la performance environnementale d'un produit, ce type de label n'indique que les données objectives, ce qui facilite la comparaison des produits entre les acheteurs.

En outre, la littérature fait état d'une autre catégorie appelée « Type I – like » qui représente les labels environnementaux axés sur un seul aspect environnemental ou social. Ces labels ont été lancés par des organisations indépendantes. Les labels de type I-like ou monocritères peuvent être fondés sur un critère de réussite ou d'échec, par exemple la fixation d'un niveau maximal de consommation d'énergie pour les appareils électriques (comme le label  Energy Star) ou en garantissant une gestion responsable des forêts mondiales (comme le Forest Stewardship Council) ; d'autres labels monocritères évaluent les performances du produit sur une gamme, par exemple en évaluant son efficacité énergétique ou hydrique.